Depuis la nuit des temps, l’espèce humaine a toujours eu soif de découverte. Son envie d’aller à la rencontre l’inconnu l’a amenée à explorer les principaux concepts qui régissent la vie sur terre et même bien au delà. En effet, depuis plusieurs décennies, elle s’aventure également en direction de l’Espace par delà l’atmosphère terrestre pour combler son appétit et sa curiosité grandissants.
Histoire de l’astronomie
L’astronomie est une science qui se concentre sur l’étude des astres. Dans le cadre de ses analyses, elle cherche à comprendre leur origine, leur évolution et leur influence sur les éléments du quotidien. Au fil des années, l’histoire de cette science atypique s’est articulée autour de trois grandes époques.
La préhistoire
Les prémices d’une « science » de l’astronomie aurait vu le jour dans la période préhistorique. En effet, certaines recherches ont montré que les hommes préhistoriques observaient et représentaient déjà des astres sur des grottes. Dans la grotte de Lascaux par exemple, quelques archéologues ont pu identifier des étoiles représentées sous forme de points. Si l’astronomie existait de façon empirique depuis la préhistoire, il faut tout de même attendre 3 000 ans avant Jésus-Christ pour qu’elle développe ses propres techniques de prédiction et d’observation.
L’Antiquité
À ce jour, les plus anciens documents d’astronomie découverts datent de 1 700 ans avant Jésus-Christ. Durant la période de l’Antiquité, l’astronomie s’est même répandue dans plusieurs civilisations. En dehors de la Mésopotamie, elle a notamment suscité l’intérêt des peuples européens et africains. À travers l’observation de la Voie lactée ou le calcul du cycle des éclipses, les Chinois se sont également intéressés à cette science. Connues du monde entier, les civilisations Mayas et Incas ont, elles aussi et à maintes reprises, déterminé les trajectoires des planètes et ont observé le ciel.
La Renaissance
Au Moyen-Âge, l’astronomie semble avoir quelque peu freiné sa progression dans le monde. Bien qu’ayant observé le ciel, les astronomes de cette époque n’ont pas enregistré d’apports majeurs. Toutefois, cette tendance a été inversée durant la période de la Renaissance. Puis, plusieurs instruments d’observation (la lunette de Galilée, le télescope de Newton…) ont vu le jour, sans compter les divers fondements qui ont été établis par de grands scientifiques tels que Francesco Barozzi, Giovani Cassini ou encore Gasparo Bert.
Histoire de la conquête spatiale
La conquête spatiale a débuté peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Loin d’être une quête pacifique, elle est très vite devenue l’un des principaux enjeux qui opposaient l’URSS aux États-Unis pendant la guerre froide. Se déroulant sur plusieurs années, elle a été jalonnée par trois évènements majeurs.
La suprématie de l’Union soviétique
Dans les premières années de la ruée vers l’exploration spatiale, l’Union soviétique a su conserver une certaine avance sur son rival. Le lancement de ses satellites Spoutnik-1 et Spoutnik-2 en 1957 a été une véritable humiliation pour les Américains. Portant un passager à son bord, Spoutnik-2 a notamment permis aux Soviétiques d’être les premiers à envoyer un être vivant dans l’espace. Pour couronner le tout, l’URSS envoie le premier être humain dans l’espace le 12 avril 1961.
La réplique des Américains
Malgré les progrès soviétiques, les États-Unis n’ont pas mis fin à leurs recherches sur l’Espace. John Kennedy, le président américain faisait d’ailleurs le pari qu’un Américain irait sur la lune avant la fin des années 60. Bien que risqué, ce pari a pu être réalisé quelques années plus tard. Le 20 juillet 1969, l’astronaute américain Neil Armstrong permet aux États-Unis de rattraper leur retard en devenant le premier humain à fouler la Lune.
La coopération américano-soviétique
Dans les années 70, les exploits spatiaux ont considérablement ralenti avec l’avènement de la crise économique. Les relations s’étant détendues entre l’URSS et les États-Unis, une coopération fut alors envisagée. Si les Américains préféraient réaliser des expéditions fréquentes en orbite, les Soviétiques se sont davantage concentrés sur la construction des stations orbitales.
Depuis on a envoyé des sondes à l’aventure, en direction de l’espace profond. On s’est rendu sur la planète Mars avec des robots et on rêve même de la terraformer ou de la coloniser (surtout Elon Musk). On a aussi fait quelques sérieux bonds en avant, en terme de compréhension et d’observation de l’univers, grâce à de superbes télescopes envoyés directement dans l’espace : Hubble et le tout dernier James-Webb.
Bien sûr, les élus sont peu nombreux et il faut être une sacrée pointure pour participer directement à de telles aventures. Pour tous ceux qui n’en font pas partie et qui n’ont pas cette change, il reste toujours l’observation du ciel ou, plus loin encore, les mondes virtuels. Sur ce site, nous nous intéresserons en particulier aux incroyables jeux vidéo spatiaux que les technologies informatiques nous ont offert depuis quelques décennies : simulations spatiales, exploration, voyages intergalactiques, jeu de gestion, il y en a vraiment pour tous les goûts. Certains jeux proposent même l’exploration de centaines voire de milliers de planètes dans des vaisseaux qui défient la vitesse de la lumière. Nous essaierons de n’en oublier aucun.